Blog’n’roll : chocolat et addictions

Lecteur fidèle de cet article du vendredi, mon choix de cette semaine va peut être te surprendre car on est loin des habituelles guitares saturées que je mets chaque fin de semaine entre tes
oreilles. Mais la musique offre tellement de diversité que je souhaite aussi partager avec toi le choix d’aujourd’hui.

Comment présenter le chanteur, musicien et compositeur de ce vendredi sans utiliser de superlatifs. Certains diront (et je partage leurs avis) qu’il est parmi les plus talentueux tandis que
d’autres rétorqueront que c’est un fils à papa trop gâté.

Né au Canada, fils de 2 stars de la folk américaine, descendant de l’illustre Pieter Stuyvesant (l’autre ! Celui qui fut gouverneur de la contrée de New-York en 1647), capable d’écrire une
chanson pour une BO de film à 13 ans (pour laquelle il sera récompensé de l’équivalent d’un oscar au Canada), puis à l’âge adulte un opéra ou des chansons pops, maîtrisant la langue de Molière
comme celle de Shakespeare, icône et porte parole de la communauté gay, accro un temps aux substances interdites, provocateur, cultivé, engagé, Rufus Wainwright est tout cela à la fois. Bien que
ses textes soient souvent emprunts de mélancolie, son univers et sa musique évoquent aussi le brio des comédies musicales.

Bien que je ne partage pas les addictions de Rufus Wainwright, j’admets avoir cependant comme lui celle au chocolat au lait, j’ai donc choisi de proposer le morceau Cigarettes & chocolate
milk :

Je te conseille d’écouter également Martha morceau écrit pour sa soeur, ou encore Over the rainbow la reprise de Judy Garland, les « tubuesques » The One You Love et Going to a town comme également l’incontournable reprise Hallelujah de Léonard Cohen (version rendue populaire grâce à la BO de Shrek) ou encore la Complainte de la butte (BO de Moulin Rouge)… il y en a trop !

A tous les accros, je propose donc d’assouvir l’addiction au chocolat au lait et de goûter aux meilleures cigarettes qui soient grâce à la petite recette qui suit.

Chocolat au lait épicé et cigarettes russes

Préparation : 5 minutes

Cuisson : 3 minutes (par fournée)

Température de cuisson : 240°

Ingrédients :

Pour le chocolat (1 tasse)

20 gr de chocolat en poudre (noir amer non sucré pour moi)

1 cuillère à soupe de miel crémeux

20 cl de lait entier

1/2 fève tonka

1 cuillère à moka d’eau de fleurs d’oranger

Pour les cigarettes russes (12 gâteaux) :

1 blanc d’œuf

30 gr de sucre

30 gr de farine

30 gr de beurre fondu

Préparation du chocolat :

Mettez le chocolat en poudre dans un récipient.

Dans une casserole, faites chauffer le lait, le miel, l’eau de fleurs d’oranger et la 1/2 fève tonka râpée.

Versez le lait peu à peu sur le chocolat en poudre tout en remuant à l’aide d’un fouet pour former de la mousse. Lorsque vous avez obtenu une mousse suffisante versez le tout dans une tasse et
servez aussitôt.

Préparation des cigarettes russes :

Préchauffez le four à 240°.

Mélangez le blanc d’œuf et le sucre dans un récipient. Ajoutez la farine et le beurre fondu. Étalez régulièrement et finement la valeur d’une petite cuillère à soupe de pâte en forme de bande sur
du papier sulfurisé. Enfournez et sortez dès que le pourtour commence à prendre une couleur dorée.

Rapidement, roulez la bande autour d’un manche de cuillère en bois en pressant pour former un tube. Ôtez du manche le rouleau de gâteau, laissez durcir et refroidir sur un plat. Poursuivez
jusqu’à épuisement de la pâte.

Mon conseil : N’hésitez pas à utiliser les ustensiles nécessaires à faire les crêpes afin d’étaler la pâte le plus finement possible. Pour cette recette, il ne faut pas craindre de se bruler
le bout des doigts car le gâteau durci dès qu’il refroidit et devient alors impossible à rouler sans qu’il ne casse. Je vous conseille de commencer en réalisant un seul gâteau à la fois afin
d’acquérir le geste et la rapidité.