D’un week-end à la campagne, j’ai rapporté des pêches offertes par mon jardinier préféré et des baies de sureau cueillies au péril de ma vie^^
En effet, je suis partie de bon matin dans les bois après m’être enquise de ne pas être prise pour du gibier par les chasseurs. J’ai chaussé mes jolies bottes à fleurs, j’ai pris mon portable en me disant qu’il me tiendrait compagnie puisque personne n’était volontaire pour m’accompagner puis je suis partie avec mon panier à la main…
Au début, c’était bien ! Il faisait bon, ça sentait la mousse… Tout laissait présager que la cueillette serait bonne : humidité, douceur. Car figurez-vous, qu’initialement, j’allais à la cueillette aux champignons ! Et lorsque j’y repense, les autochtones doivent bien rire de mon accoutrement de citadine à bottes à fleurs, affublée d’un portable dans une zone ou même un drone serait aveugle et avec un panier d’une taille qui n’avait d’égal que celle de mon optimisme (ou de ma naïveté)… Car après quelques griffures (ne me parlez plus de la beauté de l’ajonc breton^^), deux chutes (oui, les bottes à fleurs sont belles mais glissantes^^) et une bonne crise de nerfs, mon orgueil était piqué au vif. Quoi, serais-je donc devenue à ce point une « fille de la ville » pour en avoir perdu mes réflexes ? Apparemment, car il fallait l’admettre, j’étais bonne pour rentrer « bredouille ». Mais, la nature est généreuse et le salut m’est apparu au détour d’un sous-bois : 2 magnifiques sureaux m’offraient leurs grappes chargées de fruits bien mûrs.
Ouf, je suis rentrée digne, la tête haute (mais un peu griffée tout de même 😉 )… avec des baies de sureau !
Bonne journée à tous !
Préparation : 20 minutes
Cuisson : 10 minutes
Ingrédients (pour 4 personnes) :
700 gr de pêches
100 gr de sucre
10 cl de jus de sureau
1 litre d’eau
Une bonne poignée de feuilles de verveine fraîche
Un peu de jus de citron
Préparation :
Préalable :
Vous obtiendrez du jus de baies de sureau en faisant éclater des baies bien mûres avec un peu d’eau dans une casserole pendant environ 10 minutes sur feu moyen. Passez le tout au chinois. Attention, avant de cueillir des fruits et baies sauvages, il convient de s’assurer qu’ils soient comestibles. Veillez particulièrement à bien identifier que le sureau que vous cueillez car il en existe plusieurs variétés. Seules les baies du sureau noir,Sambucus negra, bien mûres sont comestibles et après cuisson uniquement). Assurez-vous bien de disposez de baies comestibles avant de vous lancer dans cette recette.Voir http://fr.ekopedia.org/Sureau_noir.
Préparation de vos pêches pochées :
Pelez les pêches. Pour cela, faites bouillir un grand volume d’eau, coupez les pêches par la moitié et ôtez le noyau. Plongez quelques secondes les oreillons puis sortez-les à l’aide d’un écumoire et laissez refroidir jusqu’à pouvoir les manipuler. Ôtez ainsi la peau des oreillons et citronnez afin d’éviter qu’ils s’oxydent.
Dans une casserole, faîtes chauffer le sucre, l’eau et le jus de sureau. Lorsque cela bout, mettez les feuilles de verveine. Puis plongez les oreillons de pêches dans ce jus. Laissez cuire à feu doux pendant environ 10 minutes. Retirez du feu et laissez les fruits refroidir dans le sirop.
Ôtez toutes les feuilles de verveine et réservez au frais jusqu’au service.
Servez bien frais.
Mon conseil : Je ne saurais que trop vous recommander à nouveau avant d’utiliser du sureau de vous assurer que celui est d’une variété comestible. Inutile de penser à vous soustraire à l’étape du « pelage » des pêches si vous utilisez, comme moi, une variété de pêches rustiques du jardin, c’est ici indispensable car la peau est très épaisse et amère.
7 Commentaires
lalydo
15 octobre, 2013 at 0 h 10 minUn jour tu m’emmèneras avec toi et tu montreras comment reconnaître le sureau. Ma mamie a une recette de confiture terrible, j’en ferais bien!
Chris_35
16 octobre, 2013 at 6 h 43 minOuais, on ira à Brocéliande cueillir le sureau… Celui de là-bas sera en plus magique !
Cuisinetcigares
11 octobre, 2013 at 23 h 30 minBizarre ton constat car dans nos forêts alsaciennes, faut lever les bottes pour pas écraser toutes sortes de champignons, et même de ceux que je n’avais encore jamais vu … Manque de pluie par chez toi ? Ceci expliquant certainement cela … Quoi qu’il en soit, bonne chance pour la prochaine sortie !!! tu vois j’sais être gentille aussi ^^ ! mdr ! lol ! 😀
Chris_35
12 octobre, 2013 at 0 h 05 minManque de pluie en Bretagne… Moqueuse, va ! Mais au moins chez nous, passé une certaine époque, on n’est pas obligé de mettre des moufles pour aller les ramasser, les champignons (on garde juste nos bottes de pluie) ! :-p
Bonne soirée ma copine et merci pour tes encouragements 😉
Cuisinetcigares
11 octobre, 2013 at 22 h 06 minAhh quelle heureuse rencontre au final … tu n’es donc point rentrée bredouille ^^
Les pêches du jardin … un délice : les dernières que j’ai eu le bonheur de goûter (mon gentil voisin papy) furent un délice mais effectivement bien meilleures sans le « duvet » hi hi !
Trop belles tes pêches pochées au sirop de baies de sureau … une couleur splendide !!!
C’est pour quand les champignons ?? pas taper !!!! allez la prochaine fois je t’emmène :
http://www.cuisinetcigares.com/article-mes-muffins-aux-cepes-et-girolles-apres-une-cueillette-prometteuse-120304241.html
Bises ma citadine …. toujours pas taper !! moi aussi j’te kiffe ^^
Sandy
Chris_35
11 octobre, 2013 at 23 h 03 minBon, je ne taperai pas… pour cette fois 😀
N’empêche que j’aurais sacrément préféré des cèpes, des girolles, des trompettes de la mort… et autres délices (trouvés par certaine !). Figure-toi qu’il n’y avait même pas de non comestibles.
Les autres années, j’étais plus chanceuse ! Peut-être ont-ils eut peur de mes bottes… de citadine. Mais je ne lâche pas l’affaire et y retourne dès que possible 😉
Bisous ma copinaute, moi aussi j’te kiffe !
Mary Kay Abblett
11 octobre, 2013 at 12 h 31 minCan I get this blog in English?