Blog’n’roll* : Article avec « gros mot » inside… et vitamine C aussi !

Blog n rollParmi les musiciens, il y a les provocateurs ! Chez ces derniers, il y en a un que j’ai apprécié dès la première écoute : Serge GAINSBOURG.

Un auteur mêlant à la fois des mots et des thèmes offusquants pour les « biens pensants » ne pouvait éveiller qu’un intérêt chez l’adolescente rebelle que j’étais. Plus tard, j’ai découvert
« l’autre » répertoire de Gainsbourg. Ma vision s’est donc nuancée et j’ai arrêté d’y voir surtout un amoncellement d’expressions et d’allusions sulfureuses. Depuis, j’aime aussi de Gainsbourg :
L’anamour, Ce mortel ennui, Ces Petits Riens, Le serpent qui danse,  La recette de l’amour fou

Mais parcequ’il restera un des rares artistes français qui soit allé aussi loin  dans l’emploi des « gros mots » (avec succès et talent !) ,  je te propose aujourd’hui l’écoute d’un morceau de 1973 du registre sulfureux du grand Serge extrait de l’album Vue de l’extérieur : Panpan Cucul.

Pour illustrer cet article, j’ai d’abord envisagé de proposer des pets de nones. Mais une recette avec le mot pets était à mon avis encore trop policée pour convenir à ce morceau de musique.

Mon choix s’est donc porté sur une recette à base de gratte-cul qui « colle » davantage au choix musical d’aujourd’hui.

Mais le gros mot est comme la gourmandise… Il faut en user avec modération pour l’apprécier. Alors je vais maintenant vite passer à la gourmandise.

Sirop de gratte-cul

« Il n’y a point si tant belle rose qui ne devienne gratte-cul. » a écrit Catherin Bugnard, alias Justin Godard dans La plaisante sagesse lyonnaise. Tu es en droit, cher lecteur, de te dire qu’en citant un grand auteur je tente à cet instant de relever le niveau de mon article mais… si on exclut les métaphores que suggèrent cette citation, il reste que le gratte-cul est en effet la baie du rosier ou de l’églantier, également appelé cynorhodon.

Ces baies sont récoltées de septembre jusqu’à la fin de l’hiver. Comme plusieurs fruits cueillis à cette saison (tels que les nèfles) il est préférable de les ramasser après les premières gelées.
D’un rouge vif ou orangé, elles renferment des graines entourées de poils irritants qui leur ont valu le nom de gratte-cul.
Sous la forme de sirop comme de confiture, c’est un excellent remontant car très riche en vitamine C et délicieux. Sa saveur rappelle celle des fruits rouges.

Cette recette est inspirée de celle du Sirop d’églantine du livre Mes recettes féériques, cuisine sauvage de Brigitte Bulard-Cordeau aux Éditions CHENE.

 

 
Préparation : 20 minutes
Cuisson : 5 + 10 minutes
Repos : 15 minutes

 

Ingrédients (pour une bouteille de 75 cl de sirop) :
500 gr de cynorrhodons
400 gr de sucre
1 litre d’eau
1 jus de citron
1 pincée de gingembre en poudre

 

Préparation :

Lavez et coupez les fruits en deux. Mettez dans une casserole le litre d’eau, les fruits et le gingembre. Portez à ébullition et maintenez pendant 5 minutes. Couvrez et laissez reposer pendant 15
minutes.

Passez les fruits et le jus au chinois en écrasant au maximum pour récolter toute la pulpe et ôter les grains. Ajoutez le sucre et le jus de citron. Réchauffez à feu doux pendant 10 minutes.
Laissez refroidir et mettez en bouteille.

 

Mon conseil : Servez frais dilué avec de la limonade et des rondelles de citron.
 

 
 

© Cuisine de tous les jours

 

 

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*Pour ceux et celles qui prennent le fil des publications de ce blog en cours, sachez que le vendredi je participe à une initiative de la blogueuse Maman BOBO qui a pour objet de faire découvrir ou partager la musique que l’on écoute.
Chaque vendredi, je vous propose donc un morceau de musique et bien sûr comme toujours une recette, mais en liant les deux.

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